Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est le salaire horaire minimum que peut toucher un travailleur en France. Il fut créé en France par la loi du 11 février 1950. Le SMIG fut remplacé en 1968 par le SMIC et par le Minimum garanti qui sert de base de calcul pour l'allocation de certaine prestation sociale. La valeur du SMIG est fixé par la Commission supérieure des conventions collectives, créé par un décret du 3 mars 1950, qui à la charge d'évaluer la composition du budget moyen des ménages pour servir à la détermination de la valeur du SMIG. En août 1950 le premier rapport de la commission est présenté en Conseil des ministres, celui-ci prend alors un décret établissant le 1er SMIG à 64Fr (78Fr en Ile de France). Ce décret ne s'applique pas dans un certain nombre de départements français (Les départements d'Algérie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion dont le SMIG sera défini par la suite, en fonction des conditions locales) ainsi qu'au profession agricole (pour lesquelles un SMAG sera mis en place).
Le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance, plus connu sous l'acronyme smic, est, en France, le salaire minimum en dessous duquel aucun salarié ne devrait être payé. Il est réévalué au minimum tous les ans au 1er juillet, et davantage en cas d'inflation importante.
Au 1er juillet 2006, la valeur du smic brut est de 8,27 euros par heure. Soit, pour 151,67 heures (semaine de 35 heures), 1 254.28 euros mensuel bruts. Il y avait alors 2,5 millions de smicards en France[1] soit 12 % de la population active. (17% dans le seul secteur privé).